Le phénomène de désertification
En cours au Sahel, il témoigne du rôle des plantes dans les biotopes. Dans une zone désertique, où la faune et la flore sont très fragiles, la chaleur et les faibles précipitations freinent le développement des populations humaines – seuls les nomades et leurs troupeaux y vivent. L'augmentation constante de la démographie y a entraîné un surpâturage: les végétaux arrachés laissent prise au vent, qui emporte le peu de terre arable existante. Plus grave, les arbres sont coupés, pour un usage domestique, alors qu'auparavant seul le bois mort était ramassé. Cette zone intermédiaire entre le Sahara (véritable désert) et, plus au sud, les zones semi‑arides se transforme en
désert, ce qui repousse toujours plus loin les populations.
La désertification par surexploitation des terres se produit aussi dans d'autres espaces, parfois luxuriants. Dans les zones sèches, les solutions sont multiples et consistent principalement à limiter les populations, les troupeaux, à replanter des arbres et à établir des murets pour retenir les faibles pluies. En revanche, en Amazonie, c'est le déboisement intensif qui entraîne la désertification: le sol arable est ténu, et les pluies diluviennes l'emportent, mettant à nu un sol rouge stérile. La sécheresse s'installe ensuite, faisant régresser la forêt. Pourtant, les sylves tropicales fonctionnent comme des éponges et ont un effet régulateur sur les précipitations et les vents. Rentable à court terme, l'exploitation aveugle des forêts tropicales provoque à plus longue échéance la misère des populations – qui voient disparaître leurs terres, leurs pâtures – mais aussi la réduction de l'espace vital de nombreuses espèces animales arboricoles.
En cours au Sahel, il témoigne du rôle des plantes dans les biotopes. Dans une zone désertique, où la faune et la flore sont très fragiles, la chaleur et les faibles précipitations freinent le développement des populations humaines – seuls les nomades et leurs troupeaux y vivent. L'augmentation constante de la démographie y a entraîné un surpâturage: les végétaux arrachés laissent prise au vent, qui emporte le peu de terre arable existante. Plus grave, les arbres sont coupés, pour un usage domestique, alors qu'auparavant seul le bois mort était ramassé. Cette zone intermédiaire entre le Sahara (véritable désert) et, plus au sud, les zones semi‑arides se transforme en

La désertification par surexploitation des terres se produit aussi dans d'autres espaces, parfois luxuriants. Dans les zones sèches, les solutions sont multiples et consistent principalement à limiter les populations, les troupeaux, à replanter des arbres et à établir des murets pour retenir les faibles pluies. En revanche, en Amazonie, c'est le déboisement intensif qui entraîne la désertification: le sol arable est ténu, et les pluies diluviennes l'emportent, mettant à nu un sol rouge stérile. La sécheresse s'installe ensuite, faisant régresser la forêt. Pourtant, les sylves tropicales fonctionnent comme des éponges et ont un effet régulateur sur les précipitations et les vents. Rentable à court terme, l'exploitation aveugle des forêts tropicales provoque à plus longue échéance la misère des populations – qui voient disparaître leurs terres, leurs pâtures – mais aussi la réduction de l'espace vital de nombreuses espèces animales arboricoles.
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