Théodore Monod
Naturaliste français (Rouen, 1902 — Versailles, 2000). Professeur au Muséum national d'histoire naturelle, directeur de l'IFAN (Institut français d'Afrique noire), membre de l'Académie des sciences (1963), chercheur passionné et pluridisciplinaire, spécialiste des milieux désertiques, plus particulièrement du Sahara, dont il étudia la géologie et la botaniqu
e, il fut l'un des derniers grands voyageurs naturalistes.
Naturaliste français (Rouen, 1902 — Versailles, 2000). Professeur au Muséum national d'histoire naturelle, directeur de l'IFAN (Institut français d'Afrique noire), membre de l'Académie des sciences (1963), chercheur passionné et pluridisciplinaire, spécialiste des milieux désertiques, plus particulièrement du Sahara, dont il étudia la géologie et la botaniqu

Il effectua de nombreux séjours dans le désert et traversa notamment le Sahara sur près de 1300 km à dos de dromadaire en 1955 sans rencontrer de point d'eau. Dans cette «grande mer sans eau», selon l'expression de Pierre Loti, il explora tous les champs d'investigation. Dans sa principale œuvre, Méharées (1937; édition révisée, 1989), il décrit son patient cheminement vers le désert, l'«océan des dromadaires», qu'il oppose à celui des «navires».
Âgé de vingt ans, en 1922, il partit étudier le plateau continental mauritanien au large de Port‑Étienne et découvrit de fabuleux fossiles marins dans les zones les plus arides du Sahara.
Parmi ses nombreux ouvrages, on peut citer : l'Hippopotame et le Philosophe, 1943; Bathyfolages, 1954; nouvelle édition, 1991; les Déserts, 1973; l'Émeraude des Garamantes, 1984; Mémoires d'un naturaliste voyageur, 1990; Maxence au désert, 1995
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