Un Conseil pour le développement durable au Sahel
Les participants aux assises de la 7é session du comité de pilotage de l’établissement durable au Sahel, issus des 9 pays membres du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), qui ont achevé leurs travaux mardi après midi à Nouakchott en Mauritanie, ont décidé la création d’un Conseil pour le Développement Durable au Sahel (CDDS), annonce un communiqué transmis mercredi à la PANA.
La création de la nouvelle institution rentre dans le cadre de la redynamisation des activités de l’organisation sous-régionale. Elle a pour objectif d’aider à la mobilisation des ressources en vue de la réalisation des différents programmes du CILSS. Son action sera notamment orientée vers les domaines de la sécurité alimentaire, la lutte contre la désertification et l’amélioration de la recherche agricole.
Les pays membres du CILSS, rappelle-t-on, sont la Mauritanie, le Mali, la Gambie, le Niger, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Guinée Bissau, le Sénégal et le Tchad.
Nouakchott - 24/10/2007
30 oct. 2007
24 oct. 2007
Sécheresse et désertification, deux défis à la réalisation des OMD en Afrique, selon l’Onu La sécheresse et la désertification restent les deux obstacles majeurs à franchir par l’Afrique pour espérer atteindre les objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), a déclaré lundi à Addis-Abeba, le chef de la Division de la Sécurité Alimentaire et du Développement Durable de la Commission Economique de l’Onu pour l’Afrique, Josue Dione.M. Dione s’exprimait lors d’une réunion de mise en oeuvre sur les problèmes fonciers en Afrique organisée dans le cadre du cinquième forum régional du Comité Africain pour le Développement Durable qui se tient à Addis-Abeba du 22 au 25 octobre.Selon Josue Dione, la situation devrait empirer, surtout avec les changements climatiques observés et auxquels la plupart des pays de la région sont vulnérables.« La sécheresse et la désertification continuent de menacer la vie de millions d’Africains, annihilant tous leurs efforts pour sortir de la pauvreté », a-t-il ajouté.Dione a par ailleurs indiqué qu’il est urgent de faire attention aux politiques et actions menées pour résoudre ce problème aux niveaux national, régional et international.« Lutter contre la désertification en Afrique peut sensiblement aider le continent à améliorer ses performances en vue de la réalisation des OMD, à travers notamment l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire, la lutte contre les grandes maladies et la mise en place d’un environnement sain et durable », a-t-il ajouté.Mais selon un rapport présenté lors du forum, le niveau et la nature de la croissance économique n’ont pas permis d’améliorer les conditions d’existence des populations vivant en deçà du seuil de pauvreté en Afrique au sud du Sahara.Dans l’ensemble, la croissance du PIB reste inférieure à l’objectif minimum de 7 %, avec en plus des secteurs cloisonnés sui n’ont qu’un impact limité sur l’emploi et le niveau des revenus de la majorité des couches pauvres », indique le rapport.Le rapport insiste également sur la nécessité d’une transformation profonde et durable du secteur rural en Afrique.« La transformation structurelle et durable de l’agriculture et de l’économie rurale exige l’abandon des systèmes très diversifiés et orientés vers l’économie de subsistance pour s’orienter vers des systèmes plus spécialisés et tournés vers le marché », a ajouté le rapport. (APA 23/10/2007)
22 oct. 2007
Les Berbères en Afrique du nord
Yves Jardin et Philippe Rekacewicz — décembre 1994
Les Berbères revendiquent une présence au Maghreb vieille de plus de cinq mille ans। Leur communauté s’étend sur près de cinq millions de kilomètres carrés, de la frontière égypto-libyenne à l’Atlantique et des côtes méditerranéennes au Niger, au Mali et au Burkina. Leur culture, leur identité et leurs droits ont longtemps été méprisés, leurs revendications étant assimilées d’abord au « parti colonial », puis plus tard interprétées comme sécessionnistes. Mais l’on assiste à une renaissance du mouvement berbère, notamment au Maroc, où un tiers de la population parle le Tamazight, langue berbère.

Yves Jardin et Philippe Rekacewicz — décembre 1994
Les Berbères revendiquent une présence au Maghreb vieille de plus de cinq mille ans। Leur communauté s’étend sur près de cinq millions de kilomètres carrés, de la frontière égypto-libyenne à l’Atlantique et des côtes méditerranéennes au Niger, au Mali et au Burkina. Leur culture, leur identité et leurs droits ont longtemps été méprisés, leurs revendications étant assimilées d’abord au « parti colonial », puis plus tard interprétées comme sécessionnistes. Mais l’on assiste à une renaissance du mouvement berbère, notamment au Maroc, où un tiers de la population parle le Tamazight, langue berbère.

Sources : L’Etat du Maghreb, La Découverte, Paris, 1991 ;
Abdallah Laraoui, L’Histoire du Maghreb, Ed। François Maspéro, Paris, 1970 ;
Encyclopédie berbère, Edisud, Aix-en-Provence, 1992 ;
Géographie du Maroc, Hatier, Paris, 1967 ;
Les Kabyles : éléments pour la compréhension de l’identité berbère en Algérie, Groupement pour les droits des minorités, Paris, 1992 ;
Salem Chaker, Berbères d’aujourd’hui, L’Harmattan, Paris, 1989।
17 oct. 2007

Le prix des panneaux continue de baisser
Par Rédaction de GrioCom
Les panneaux solaires perchés sur le toit de la clinique de Tanghin Dassouri (25 km au sud-ouest de Ouagadougou) ont permis d'éclairer deux décennies de naissances et décès parmi les 60.000 habitants de ce groupe de villages."C'est faible, mais c'est mieux que rien", avoue soeur Georgette Ilboudo, une des infirmières de cette petite maternité construite en pisé qui fait office d'hôpital. Plusieurs experts en énergie assurent qu'avec davantage d'investissements dans le secteur privé, de tels panneaux pourraient engendrer une révolution pour l'énergie renouvelable sur le continent le plus pauvre et - certainement - le plus ensoleillé de la planète.Les hausses des prix des carburants fossiles et la déforestation dont est victime l'Afrique ont conduit plusieurs chefs d'Etat africains à s'intéresser au secteur énergétique alternatif. La création d'emplois dans le secteur de l'énergie renouvelable faisait partie des principales recommandations des chefs d'Etat présents au sommet extraordinaire de l'Union africaine (UA) sur la pauvreté en Afrique de Ouagadougou au début du mois de septembre. "Si les Etats prennent des mesures concrètes pour soutenir l'évolution de l'activité de ce secteur, le moment viendra où nous pourrons utiliser du matériel et une main d'oeuvre locaux pour exploiter l'énergie solaire", affirme Issa Bikienga, du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss). Avec le soleil, "nous avons ici une ressource inépuisable et nous ne l'utilisons pas à notre profit" pour le pompage de l'eau, l'éclairage et la réfrigération, a-t-il ajouté. "Dans le Sahel, 40% de la population n'a pas accès à l'eau potable; nous pouvons utiliser l'énergie solaire pour aider" à résoudre ce problème"Plusieurs avancées technologiques ont aidé à faire baisser substantiellement le prix des panneaux photovoltaïques, favorisant l'éclairage de villages à travers le continent. Mais à 600 dollars la paire de panneaux de 40 watts, cette technologie reste inaccessible pour les populations des zones rurales africaines, où la majorité vit avec moins d'un dollar par jour.Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) promeut l'utilisation des micro crédits pour permettre à ces populations d'acquérir des installations solaires par règlements échelonnés. Le coût élevé des panneaux "signifie que les Africains doivent payer 20 ans d'électricité en avance", note Eric Usher, un expert en énergies renouvelables du PNUE. "Pourquoi un fermier démuni du Mali devrait avoir à faire ça alors qu'un Californien n'a pas à passer par là?", demande M. Usher.Baisser les taxes à l'importation est le moyen le plus facile pour promouvoir le secteur, plaide Lincoln Dahl, dont l'entreprise African Energy, basée aux Etats-Unis, distribue des panneaux à des PME du continent. "Le matériel solaire est non-taxé au Kenya où le marché est compétitif, les marges sont faibles et cela fonctionne bien", assure-t-il par téléphone. "Les énergies renouvelables sont bonnes pour ces pays s'ils en facilitent l'accès", conclut-il.
Le CILSS évalue son programme régional solaire à Nouakchott
La deuxième phase du Programme régional solaire conduit par le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) dans les Etats membres a été passé en revue par son comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi à Nouakchott, a constaté APA.Cette réunion, après trois jours de débats, devrait trancher sur des sujets relatifs à la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé, au rôle du secteur privé dans ce domaine et aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.Le Programme, conduit en partenariat avec l’Union européenne, aura permis, en Mauritanie, d’améliorer durablement la desserte et la qualité de l’eau potable dans les localités rurales dans 8 des 12 régions de ce pays.«Le gouvernement s’est fixé comme priorité l’accès pour tous à l’eau potable à l’horizon 2015, un objectif ambitieux qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté visant à améliorer les conditions de vie des populations et à doter le pays en infrastructures de base nécessaires pour un développement économique et social durable", a déclaré le ministre mauritanien de l’hydraulique, de l’énergie et des TIC, Oumar Ould Yali, à l’ouverture de la rencontre.Trente cinq milliards d’ouguiyas (70 milliards de F CFA) ont été mobilisés pour parvenir à cet objectif, a ajouté Ould Yali, précisant que cet argent sera utilisé pour la réalisation de 2200 forages d’exploitation, 350 AEP, 250 puits neufs et 480 réhabilitations de puits.De son côté, le secrétaire exécutif adjoint du CILSS, Issa Martin Bikienga, a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du CILSS dans ses Etats membres, car il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.Selon lui, la première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural.L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros, a-t-il précisé.M. Bikienga a souligné que « malgré les résultats fort appréciables obtenus lors de cette première phase, il demeurait toujours d’énormes besoins en eau potable non satisfaits » au niveau des populations rurales des pays membres du CILSS.C’est pourquoi, devait il expliquer, il a été nécessaire d’aller dans une deuxième phase de ce programme dont la convention de financement, d’un montant de 73,14 millions d’euros a été signée le 11 mai 2001 pour une durée d’exécution de 9 ans.A terme, cette phase permettra la réalisation de 500 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau potable, la consolidation de 210 systèmes d’approvisionnement en eau potable et de 280 systèmes communautaires.L’objectif est de faciliter l’accès à l’eau potable à 1 500 000 personnes, en leur permettant de mener une vie saine et décente et de participer au développement économique et social de leurs pays respectifs.Pour sa part, le chargé d’affaires de la Délégation européenne à Nouakchott, Géza Stammer, a précisé que le Programme devrait contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé pour plus de 40 000 personnes en Mauritanie, rappelant que l’intervention de l’UE dans le cadre du Projet se chiffre à 3.276.645 Euros. MOO/mn/APA 17-10-2007
La deuxième phase du Programme régional solaire conduit par le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) dans les Etats membres a été passé en revue par son comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi à Nouakchott, a constaté APA.Cette réunion, après trois jours de débats, devrait trancher sur des sujets relatifs à la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé, au rôle du secteur privé dans ce domaine et aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.Le Programme, conduit en partenariat avec l’Union européenne, aura permis, en Mauritanie, d’améliorer durablement la desserte et la qualité de l’eau potable dans les localités rurales dans 8 des 12 régions de ce pays.«Le gouvernement s’est fixé comme priorité l’accès pour tous à l’eau potable à l’horizon 2015, un objectif ambitieux qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté visant à améliorer les conditions de vie des populations et à doter le pays en infrastructures de base nécessaires pour un développement économique et social durable", a déclaré le ministre mauritanien de l’hydraulique, de l’énergie et des TIC, Oumar Ould Yali, à l’ouverture de la rencontre.Trente cinq milliards d’ouguiyas (70 milliards de F CFA) ont été mobilisés pour parvenir à cet objectif, a ajouté Ould Yali, précisant que cet argent sera utilisé pour la réalisation de 2200 forages d’exploitation, 350 AEP, 250 puits neufs et 480 réhabilitations de puits.De son côté, le secrétaire exécutif adjoint du CILSS, Issa Martin Bikienga, a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du CILSS dans ses Etats membres, car il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.Selon lui, la première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural.L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros, a-t-il précisé.M. Bikienga a souligné que « malgré les résultats fort appréciables obtenus lors de cette première phase, il demeurait toujours d’énormes besoins en eau potable non satisfaits » au niveau des populations rurales des pays membres du CILSS.C’est pourquoi, devait il expliquer, il a été nécessaire d’aller dans une deuxième phase de ce programme dont la convention de financement, d’un montant de 73,14 millions d’euros a été signée le 11 mai 2001 pour une durée d’exécution de 9 ans.A terme, cette phase permettra la réalisation de 500 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau potable, la consolidation de 210 systèmes d’approvisionnement en eau potable et de 280 systèmes communautaires.L’objectif est de faciliter l’accès à l’eau potable à 1 500 000 personnes, en leur permettant de mener une vie saine et décente et de participer au développement économique et social de leurs pays respectifs.Pour sa part, le chargé d’affaires de la Délégation européenne à Nouakchott, Géza Stammer, a précisé que le Programme devrait contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé pour plus de 40 000 personnes en Mauritanie, rappelant que l’intervention de l’UE dans le cadre du Projet se chiffre à 3.276.645 Euros. MOO/mn/APA 17-10-2007
9 oct. 2007
Bilan du programme "Initiative régionale- Environnement mondial, lutte contre la désertification"
Le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a entamé, lundi à Ouagadougou, la restitution des résultats du Programme "Initiative régionale- Environnement mondial, lutte contre la désertification".
Une quarantaine d’experts venus des pays membres du CILSS vont proposer des orientations stratégiques à donner au Programme qui est à son terme.
Le Programme "Initiative régionale-Environnement mondial, lutte contre la désertification" a été lancé avec pour objectifs de rendre accessible le financement du Fonds français pour l’environnement mondial.
En six années d’exécution, le Programme a permis le financement de 33 projets d’un montant total de 1,528 milliard de FCFA et le développement des capacités techniques de gestion des ressources naturelles et financières.
Le Programme a aussi permis la mise en œuvre des actions d’aménagement des terres agricoles et pastorales et d’amélioration de la fertilité des sols.
Le secrétaire exécutif du CILSS, Al Ousséni Bretaudeau, a souligné que la lutte contre la désertification se gagne au niveau local, raison pour laquelle le Programme a développé des micro-projets sur le terrain.
Le projet, note-t-on, est conduit en collaboration avec le Fonds français pour l’environnement mondial et le ministère français de la Coopération.
L’approche du projet, indique-t-on, consiste à impliquer les acteurs principaux de la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification.
Ces acteurs sont impliqués à travers la Société civile qui, elle-même est un autre acteur de la gestion de l’environnement au niveau de la base.
"C’est ce qui fait l’originalité de ce programme, car nous avons des actions concrètes à la base et ces actions sont exécutées par les populations à travers leurs partenaires de la Société civile", s’est réjoui le secrétaire exécutif du CILSS.
Le Pr Bretaudeau a précisé que l’apport du CILSS dans ce programme est un apport technique, d’encadrement et d’accompagnement pour atteindre les résultats escomptés, à savoir la restauration de toutes les terres dégradées et de l’environnement dans le but d’augmenter la production et la productivité agricoles.
Ouagadougou - 08/10/2007 Panapress mardi 9 octobre 2007
Le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) a entamé, lundi à Ouagadougou, la restitution des résultats du Programme "Initiative régionale- Environnement mondial, lutte contre la désertification".
Une quarantaine d’experts venus des pays membres du CILSS vont proposer des orientations stratégiques à donner au Programme qui est à son terme.
Le Programme "Initiative régionale-Environnement mondial, lutte contre la désertification" a été lancé avec pour objectifs de rendre accessible le financement du Fonds français pour l’environnement mondial.
En six années d’exécution, le Programme a permis le financement de 33 projets d’un montant total de 1,528 milliard de FCFA et le développement des capacités techniques de gestion des ressources naturelles et financières.
Le Programme a aussi permis la mise en œuvre des actions d’aménagement des terres agricoles et pastorales et d’amélioration de la fertilité des sols.
Le secrétaire exécutif du CILSS, Al Ousséni Bretaudeau, a souligné que la lutte contre la désertification se gagne au niveau local, raison pour laquelle le Programme a développé des micro-projets sur le terrain.
Le projet, note-t-on, est conduit en collaboration avec le Fonds français pour l’environnement mondial et le ministère français de la Coopération.
L’approche du projet, indique-t-on, consiste à impliquer les acteurs principaux de la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification.
Ces acteurs sont impliqués à travers la Société civile qui, elle-même est un autre acteur de la gestion de l’environnement au niveau de la base.
"C’est ce qui fait l’originalité de ce programme, car nous avons des actions concrètes à la base et ces actions sont exécutées par les populations à travers leurs partenaires de la Société civile", s’est réjoui le secrétaire exécutif du CILSS.
Le Pr Bretaudeau a précisé que l’apport du CILSS dans ce programme est un apport technique, d’encadrement et d’accompagnement pour atteindre les résultats escomptés, à savoir la restauration de toutes les terres dégradées et de l’environnement dans le but d’augmenter la production et la productivité agricoles.
Ouagadougou - 08/10/2007 Panapress mardi 9 octobre 2007