ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ

ⴰⵉⵜⵎⴰ ⴰⵍⵃⴰⵙⴰⵏ ⵜⵉⴼⵉⵏⴰⵖ ⵜⵓⵎⴰⵙⵜ ⴰⴽⴰⵍ

BIENVENUE AU SAHARA, AIRE DE LIBERTE

"Le désert est beau, ne ment pas, il est propre." Théodore MONOD.



16 janv. 2007

APPEL POUR TOMBOUCTOU

Sept nouvelles merveilles du monde : Tombouctou nominée !
Tombouctou a été retenue parmi les 21 sites historiques en compétition à travers le globe pour désigner "Les Sept Nouvelles Merveilles" du monde. Située au nord du Mali, elle est le seul site d'Afrique subsaharienne à figurer sur cette liste qui comprend également les Pyramides de Gizeh en Egypte. La "Cité Mystérieuse" mérite bien de figurer sur la nouvelle liste des Sept Nouvelles Merveilles du Monde, au regard de sa contribution
à la civilisation de l’universel. Par son héritage que constituent les 3 grandes mosquées, ses immenses et riches archives partiellement regroupées au Centre Ahmed Baba du nom de cet érudit et homme de foi, Tin Buktu qui tire son nom d'une femme (Buktu) est riche de sa culture et de son passé prestigieux. Elle aurait pu être l'égale de Carthage, d'Alexandrie voire d'Athènes ou Rome...
En plébiscitant la "Mystérieuse" de Réné Caillié, les Internautes valoriseront un pan du patrimoine de l'humanité, une vision du monde et un mode de vie. La légende est en marche.
VOTONS TOMBOUCTOU POUR LA VICTOIRE LE 07.07.07 !
A tous les Africains, particulièrement ceux des pays subsahariens, aux nombreux sympathisants et amis de Tombouctou de par le monde, à la jeunesse malienne et du monde, faisons de la « Cité des 333 Saints » l’une des 7 Nouvelles Merveilles du Monde. C'est légitime, c'est normal, c'est même possible!

L'annonce des résultats se fera à Lisbonne lors d'une cérémonie officielle prévue le 07 juillet 2007.

Pour voter, rendez-vous sur ce site : http://www.new7wonders.com

MERCI.

9 janv. 2007

SAHARA: ENJEU MONDIAL

SAHARA ET GEOPOLITIQUE MONDIALE
Ce "sous-continent" qui couvre une bonne partie de l'Afrique constitue un quadruple enjeu mondial: économique, politique, stratégique et écologique. Allant de la façade atlantique à la Côte des Somalis, le plus grand désert du monde traverse l'Afrique d'ouest en est.

Enjeu économique : le Sahara regorge de nombreuses ressources minières. Le pétrole et le gaz, les phosphates, l’uranium…, sans compter une nappe phréatique fabuleuse. Ces réserves font de lui un enjeu au regard de l’importance de ces ressources dans l’avenir surtout l’eau qui sera objet de forte convoitise et source de conflits entre nations.
Enjeu politique et sécuritaire : Le Sahara est secoué en permanence de conflits. Zone de fracture, de rupture même entre le nord et le sud du continent, le Sahara est en proie à des révoltes, des rébellions armées de la part de minorités nationales (Niger, Mali, Soudan, Tchad…) et même des conflits inter-Etats directs ou larvés (Ethiopie-
Erythrée, Tchad-Soudan, Maroc-Algérie…)
Enjeu stratégique : le Sahara est une zone convoitée par les grandes puissances. Les négociations de bases militaires et d’observatoires durant la guerre froide confirment cette hypothèse. C’est ici, en plein Sahara algérien qu’a eu lieu le premier essai atomique français à Reggane en Algérie, le 13 février 1960 à 07h 04.
Il y a aussi l’enjeu culturel et scientifique : l’archéologie (l’homme d’Asselar), le tourisme (Rallyes-raids), et d’autres sciences sociales utilisent le Sahara comme corpus et terreau.
Enjeu écologique : c’est le plus pressant et le plus interpellateur. Zone écologique fragile, le Sahara est menacé. Les populations, la faune et la flore sont en voie de disparition. Le Ténéré, le « d
ésert des déserts » en est l’illustration véritable. L’avenir du monde se joue également ici. Une action internationale de grande envergure, concertée et cohérente peut ralentir cette menace. Il y a des pays comme la France, l’Espagne et l’Angleterre qui sont moralement interpelés. Il y a les pétrodollars qui doivent compenser les souffrances de la terre-mère dont ces ressources sont tirées souvent sans ménagement. Il y a des organisations comme les Nations Unies qui doivent renforcer leur action déjà salutaire. Il y a surtout la conscience mondiale qui doit se mobiliser pour inverser la tendance pour faire du Sahara ce qu’il devrait rester : un havre de paix, un site accueillant et un patrimoine dont l’humanité est fière. SOS SAHARA tente d’informer pour pousser à l’action.
Contact: sos.sahara@gmail.com

3 janv. 2007

BONNE ANNEE

MEILLEURS VOEUX

Du fond du coeur, je souhaite à toutes et à tous, une année pleine
de santé, de bonheur et de succès.

A ceux qui souffrent, meilleure santé !

A ceux qui sont loin de chez eux, bon retour à la maison !

A toute l'humanité, paix, concorde et joie !

Coordialement !

1 janv. 2007

SADDAM: BOURREAU OU HEROS ?

LA CORDE ET LA DETTE
Il est mort. A l’aube, ce samedi 30 décembre 2006. Pendu haut et court. Comme un vulgaire malfrat. Le terme « exécuté », utilisé par la presse devant l’embarras de la bonne formule semble désuet. Son sang a coulé en ce jour de l’Aïd-El-Kébir, comme un agneau expiatoire. Sacrifice ou profanation ? Choix délibéré d’une date symbolique
ou erreur de calendrier ? Juste avant l’entrée en fonction du
nouveau Congrès américain. Peu de Chefs d’Etat déchus, ont
connu un tel sort. Nicolae Ceauşescu de Roumanie a eu une mort
violente certes, mais plus « digne » d’un chef d'Etat même destitué. Les réactions contre cette forme de mise à mort digne de la tauromachie n’y changeront rien. Les larmes de l’Occident n’impressionnent personne. Jugé, condamné puis exécuté, l’ancien Raïs connaît donc une fin sans panache. Lui qui se comparaît aux plus grands seigneurs de la Perse millénaire. Adieu fastes et parades à la Nabuchodonosor sous les lambris de Palais féeriques! A l'opposé des gladiateurs, ici on crie:" Saddam les vivants te saluent."
LE BOURREAU
Personne ne défendra de façon absolue celui qui a passé ses beaux-fils à l’épée, gazé les Kurdes, bombardé l’Iran pendant 8 ans. On peut cependant s’interroger sur la valeur du procès d’un homme arrêté par une puissance étrangère sur le sol de son pays, jugé et condamné sous occupation. La complicité de l’Occident dans l’ascension de cet homme et de ses agissements face à l’Iran notamment, pose problème. Occulter ces épisodes semble une volonté délibérée d’éteindre plein d’accusations pendantes devant le tribunal, celui de l’Histoire, au moins.
On oublie même les raisons de l’invasion de l’Irak, un pays laïc parmi une fournée de monarchies autocratiques, mais grand enjeu mondial car il est un vaste champ de pétrole qui constitue la deuxième réserve mondiale de l’or noir. Saddam Hussein armé par l’Occident devenu moins marionnette que le voulaient ses mentors est devenu un casse-tête pour l'ensemble de la sous-région. Sous-estimant la riposte et ignorant les réalités du terrain, la Coalition anglo-américaine a envahi le pays aux mosquées millénaires.

LE HEROS ET LE MARTYR
La rue arabo-musulmane a salué ce « héros » martyr de
de l’Occident judéo-chrétien. La télévision a grandi et magnifié le geste : des gestes simples, dignes d’une mise en scène millimétrée dans le plus pur style hollywoodien. Les Chiites et les Kurdes jubilent à contre-cœur. L’Iran ne se sent pas consolé. Ce n’était pas la vengeance qu’ils espéraient. Les Palestiniens pleurent un avocat dans la mare tranquille des pays arabes mi-complices, mi-muets. Le parti Baas et les Sunnites ne cherchaient pas un meilleur moyen de remobilisation. Saddam Hussein est mort le Coran à la main. C’est un symbole très fort. L’ancien maître de Bagdad, champion en propagande a joué sa partition jusqu’à son dernier souffle. Ultime message ou testament à sa
poignée d’admirateurs ? D’outre-tombe, il défie ses adversaires, notamment l’homme le plus puissant du monde qui aura à gérer un après-Saddam problématique.
LENDEMAINS INCERTAINS
Un constat s’impose : les Américains tous spécialistes confondus ont montré leur méconnaissance des ressorts de la société arabo-musulmane. Ou du moins leur chef a minimisé les conséquences d’un tel acte en cette période. Les descendants de Babylone ont la mémoire de l’honneur et de la vengeance. Tous les déshérités, les exploités, les exilés trouveront, à tort ou à raison, en Saddam un martyr. La réparation de « l’injustice »faite à un des leurs armera leur foi et aiguisera leur glaive. Toute la sous-région risque de pâtir de cette bévue au sommet. Ce n’était certainement pas le but de cette opération américaine.

George W. bush a armé la corde, reste la dette morale à payer pour un sacrifice qui ne satisfait personne. On pense déjà à une nouvelle version moyen-orientale de "Apocalypse, now ?" et, ici comme ailleurs, malheur aux vaincus !