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11 juil. 2007

IRAK: LA GUERRE DU BARIL

Les sociétés étrangères se préparent à exploiter le pétrole
"Finalement, c'était cela l'objectif de la guerre en Irak ? Alors que le nombre de soldats américains morts dans ce pays vient de franchir le seuil des 3 000, une enquête de l'Independent on Sunday révèle que le gouvernement irakien serait sur le point d'adopter une loi accordant aux compagnies pétrolières occidentales des droits d'exploitation pour les trente prochaines années."

Les réserves pétrolières de l'Irak, estimées à quelque 115 milliards de barils, sont les troisièmes au monde et, "comme l'avait souligné le vice-président américain Dick Cheney en 1999 alors qu'il était encore à la tête de Halliburton, une multinationale qui fournit des services aux entreprises d'exploitation pétrolière, le Moyen-Orient est la clé pour assurer l'approvisionnement en pétrole du monde", rappelle le journal britannique.

Le projet de loi qui doit être présenté au Parlement irakien dans les prochains jours devrait introduire des accords de partage de production (PSA). Cela permettrait à des sociétés comme la britannique BP, l'anglo-néerlandaise Shell ou les américaines Exxon et Chevron de signer des contrats de trente ans pour extraire le brut irakien, poursuit le journal. "Les PSA sont des contrats en vertu desquels le pays producteur reste propriétaire de son pétrole tout en cédant une part de la production aux compagnies étrangères qui financent les investissements pour ce qui concerne le forage, l'exploitation et l'acheminement du pétrole extrait. Le recours aux PSA serait une première pour un pays moyen-oriental producteur de pétrole." Selon The Independent on Sunday, les compagnies étrangères pourraient retenir entre 60 ou 70 % des revenus pétroliers irakiens, "jusqu'à ce que leurs investissements de départ soient couverts". La norme est de 40 %. Par la suite, elles retiendraient 20 %, contre 10 % normalement.

Selon des spécialistes, cette différence s'expliquerait par l'instabilité et l'insécurité qui règnent dans le pays, note encore le journal. "Actuellement l'Irak produit près de 2 millions de barils/jour. On est loin des 3,5 millions de barils produits avant la guerre".

Les réserves mondiales de pétrole
D'après des chiffres publiés par BP et repris par l'hebdomadaire The Economist, les réserves mondiales connues de pétrole seront épuisées dans quarante et un an ans, si on conserve une production identique à celle de 2005. L'Irak et le Koweït sont les seuls pays dont les réserves pourraient durer plus de cent ans. A l'opposé, les Etats-Unis, le Mexique et la Norvège n'ont plus qu'une dizaine d'années de réserves pétrolières devant eux.

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