Le CILSS évalue son programme régional solaire à Nouakchott
La deuxième phase du Programme régional solaire conduit par le Comité inter Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) dans les Etats membres a été passé en revue par son comité de pilotage lors d’une réunion tenue mardi à Nouakchott, a constaté APA.Cette réunion, après trois jours de débats, devrait trancher sur des sujets relatifs à la gestion des infrastructures relevant du Programme une fois celui-ci achevé, au rôle du secteur privé dans ce domaine et aux perspectives de l’énergie solaire dans les pays membres du CILSS.Le Programme régional solaire, dont la seconde phase a démarré le 15 mai 2002 pour s’achever le 31 décembre 2008, a pour objectif, d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations des zones rurales.Le Programme, conduit en partenariat avec l’Union européenne, aura permis, en Mauritanie, d’améliorer durablement la desserte et la qualité de l’eau potable dans les localités rurales dans 8 des 12 régions de ce pays.«Le gouvernement s’est fixé comme priorité l’accès pour tous à l’eau potable à l’horizon 2015, un objectif ambitieux qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté visant à améliorer les conditions de vie des populations et à doter le pays en infrastructures de base nécessaires pour un développement économique et social durable", a déclaré le ministre mauritanien de l’hydraulique, de l’énergie et des TIC, Oumar Ould Yali, à l’ouverture de la rencontre.Trente cinq milliards d’ouguiyas (70 milliards de F CFA) ont été mobilisés pour parvenir à cet objectif, a ajouté Ould Yali, précisant que cet argent sera utilisé pour la réalisation de 2200 forages d’exploitation, 350 AEP, 250 puits neufs et 480 réhabilitations de puits.De son côté, le secrétaire exécutif adjoint du CILSS, Issa Martin Bikienga, a indiqué que le Programme régional solaire est le plus grand programme-phare du CILSS dans ses Etats membres, car il contribue de façon significative à l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement.Selon lui, la première phase exécutée de 1990 à 1998 avait permis l’installation de 610 systèmes de pompage pour l’approvisionnement en eau potable, de 16 systèmes de pompage pour l’expérimentation de la petite irrigation et de 650 systèmes communautaires pour l’éclairage et la réfrigération au bénéfice de plus de 2 millions de personnes du monde rural.L’enveloppe financière mobilisée à cet effet a été de 52 millions d’euros, a-t-il précisé.M. Bikienga a souligné que « malgré les résultats fort appréciables obtenus lors de cette première phase, il demeurait toujours d’énormes besoins en eau potable non satisfaits » au niveau des populations rurales des pays membres du CILSS.C’est pourquoi, devait il expliquer, il a été nécessaire d’aller dans une deuxième phase de ce programme dont la convention de financement, d’un montant de 73,14 millions d’euros a été signée le 11 mai 2001 pour une durée d’exécution de 9 ans.A terme, cette phase permettra la réalisation de 500 nouveaux systèmes d’approvisionnement en eau potable, la consolidation de 210 systèmes d’approvisionnement en eau potable et de 280 systèmes communautaires.L’objectif est de faciliter l’accès à l’eau potable à 1 500 000 personnes, en leur permettant de mener une vie saine et décente et de participer au développement économique et social de leurs pays respectifs.Pour sa part, le chargé d’affaires de la Délégation européenne à Nouakchott, Géza Stammer, a précisé que le Programme devrait contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de santé pour plus de 40 000 personnes en Mauritanie, rappelant que l’intervention de l’UE dans le cadre du Projet se chiffre à 3.276.645 Euros. MOO/mn/APA 17-10-2007
17 oct. 2007
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