LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION
Le CILSS pour une implication des populationsOuagadougou abrite du 18 au 20 février 2008, la table ronde régionale de partage des résultats de la deuxième phase du Projet de communication participative (PCP) en appui aux actions de lutte contre la désertification. La rencontre est à l'initiative du Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie, Alain Edouard Traoré, a présidé le lundi 18 février dernier, la cérémonie d'ouverture des trois journées d'échanges.Avec l'appui du Centre de recherche pour le développement international (CRDI), le Comité permanent inter-états de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a initié le Projet de communication participative (PCP) intitulé : "intégration de la Communication participative dans les actions de lutte contre la désertification au Sahel (Phase II)". Du 18 au 20 février 2008 à Ouagadougou, se tient la table ronde régionale de partage des résultats dudit projet. Le secrétaire exécutif du CILSS, Alhausseini Bretaudeau, a indiqué que les échanges visent à assurer la pleine participation des populations aux actions initiées à leur profit : "Comment passer du concept de bénéficiaires à celui d'acteurs, afin que les communautés deviennent les véritables maîtresses de leur destin ?" Cette interrogation pose donc le problème de l'implication des populations aux chantiers de développement. Dans ce sens, le secrétaire général du ministère de l'Environnement et du Cadre de vie, Alain Edouard Traoré, a laissé entendre que "sans les populations il n'y a pas de développement". Aussi, les participants devront réfléchir sur les instruments d'évaluation des outils de communication développés au cours de la deuxième phase du PCP, les besoins et opportunités dans les différents pays en vue d'une recherche-action en appui aux actions de lutte contre la désertification et pour la préservation des ressources naturelles au Sahel. Guy Bessete, administrateur principal du programme de recherche du CRDI, s'est appesanti sur la contribution de la recherche au développement. Selon lui, 80% des budgets alloués il y a quelques années à la communication, ne semblent pas produire les résultats escomptés. Toute chose justifiant la tenue d'une telle rencontre. Débuté en juillet 2004 pour trois années, la deuxième phase du PCP mis en oeuvre en Gambie, en Mauritanie et au Burkina Faso a permis de mettre en place des mécanismes de développement communautaire. Les résultats obtenus sur le terrain ont été positivement appréciés. Par Philippe BAMA LE PAYS 20 02 08
20 févr. 2008
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