FONDS ITALIE/CILSS Le Pays -Quotidien d'informations générales du Burkina Faso
FONDS ITALIE/CILSS A l'heure du bilan
Du 3 au 7 mars 2008 à Ouagadougou, se tient la quatrième réunion du comité sous-régional de pilotage du Fonds Italie/CILSS. Le ministre délégué chargé de l'agriculture, Issaka Maïga, a présidé le lundi 3 mars dernier la cérémonie d'ouverture des cinq journées d'échanges. La quatrième réunion du comité sous-régional de pilotage du Fonds Italie/CILSS a lieu du 3 au 7 mars 2008 à Ouagadougou. A la deuxième rencontre tenue en mars 2006 à Niamey au Niger, les différents acteurs avaient formulé des recommandations spécifiques à l'adresse des pays et partenaires du Fonds. Aussi, la présente réunion doit faire le bilan de la mise en oeuvre des différentes recommandations. Pour le secrétaire exécutif adjoint du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), Issa Martin Bikienga, des progrès ont été enregistrés à différents niveaux : "Ces 24 mois nous ont permis de progresser sur beaucoup de plans. Les investissements sur le terrain se sont accrus et les méthodes de travail des différents acteurs se sont améliorées." Il a ainsi invité les participants à poser les jalons d'une nouvelle stratégie d'intervention du Fonds. Et ce à travers entre autres choses, l'examen des rapports des années 2006 et 2007, des progrès accomplis pour les pays (le Mali, le Niger, le Sénégal et le Burkina Faso) dans la mise en oeuvre de la composante " appui aux activités génératrices de revenus", des plans d'opérations et budgets de 2008.... A la faveur de cette rencontre, tous devront s'accorder sur les actions à entreprendre pour relancer les investissements sur le terrain. La volonté du CILSS comme indiqué, étant d'étendre la première d'investissements à de nouvelles zones à "risque environnemental et social élevé au Sahel." Le ministre délégué chargé l'agriculture, Issaka Maïga, a salué la tenue de la réunion et la mise en place du Fonds qui se penche sur les problèmes de la dégradation des ressources naturelles et de l'écosystème. Il a souhaité que les uns et les autres fassent des propositions de mesures actions "correctives des faiblesses et de consolidation des acquis." Pour sa part, Fabrizio De Georgio, chargé de programme au bureau de coopération de l'ambassade d'Italie, a indiqué que les cinq journées de réflexion visent à recentrer la stratégie opérationnelle pour permettre la pérennisation des acquis. Par Philippe BAMA Quotidien le Pays N°4069 du 05/03/2008
5 mars 2008
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