ISIOLO, 11 juillet 2007 (IRIN) - Pour les communautés pastorales en Afrique, vivre en paix et garantir à leurs enfants l’accès à un système d’éducation adapté à leur style de vie nomade sont des préoccupations majeures, ont dit le 9 juillet leurs représentants lors d’une rencontre organisée à Isiolo, au Kenya. « La question du programme scolaire est importante pour comprendre [ces communautés] », a dit Ali Wario, conseiller pour les programmes spéciaux auprès de la pré


Eviter les conflits entre communautésUn sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine, prévu en 2008, discutera du projet de politique qui découlera de ce processus, a expliqué M. Traoré. D’autres ateliers se tiendront, impliquant davantage de personnes concernées par le sujet, notamment des représentants des agriculteurs, a-t-il précisé. La majorité des conflits dans les zones pastorales en Afrique est due à des accrochages entre communautés d’éleveurs et d’agriculteurs sur les questions de l’accès aux ressources comme l’eau et les terres pour les pâturages. Un éleveur du Soudan, Haroun el-Tayeb Haroun, a insisté sur le fait que pour sa communauté, la paix était la question la plus importante. « Nous voulons que la paix soit une réalité au Soudan », a-t-il dit. « Souvent, un conflit dans de nombreuses parties du pays revient à un conflit entre éleveurs et agriculteurs. S’il y avait la paix, les [communautés pastorales] ne seraient pas aussi marginalisées qu’elles le sont aujourd’hui. » M. Haroun, un membre de l’Union pastorale soudanaise, a émis l’espoir que l’atelier puisse aider les communautés pastorales à obtenir une plus grande reconnaissance et davantage de visibilité sur le continent. « L’atelier reflète bon nombre des problèmes auxquels l’Afrique est confrontée », a-t-il analysé. « Nous espérons que le processus que nous avons lancé aujourd’hui [lors de l’atelier] nous aidera à trouver des solutions à ces problèmes, particulièrement ceux auxquels sont confrontées les communautés pastorales ».
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